PLAUTE Comoediae. Plautinae viginti comoediae emendatissimae, cum…, interpretatione…Petri Vallae Placentini ac & Bernardi Saraceni Veneti. Impressum Venetiis, per Simomem papiensem dictum Bevilaqua…

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Première édition incunable des Comédies de Plaute avec les commentaires de Valla.

« L’admirable Plaute… » (Varron). Première édition incunable avec les commentaires de Valla. Magnifique exemplaire conservé dans sa reliure incunable à l’état neuf et sans restauration aucune. Venise, 1499.

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UGS : LCS-15271 Catégories : ,

PLAUTE. Titius Maccius (254-184 av. J.-C.) Comoediae. Plautinae viginti comoediae emendatissimae, cum…, interpretatione…Petri Vallae Placentini ac & Bernardi Saraceni Veneti. Impressum Venetiis, per Simomem papiensem dictum Bevilaqua… Venise, Simon Bevilaqua, 17 septembre 1499.

2 parties reliées en 1 volumes in-folio de : I/ (92) ff. ; II/ (6) ff., (250), complet ; signature A-F soit 348 feuillets. Hain ne mentionne que 346 ff. par erreur. Caractères grecs et romains, marque de l’impression gravée sur bois, initiales rehaussées à l’encre dans les premiers cahiers. Une roulette gravée d’encadrement a été apposée postérieurement sur le titre. Demi-veau estampé à froid sur ais de bois, dos à nerfs, tranches jaspées. Reliure de l’époque.

310 x 223 mm.

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Première édition incunable des Comédies de Plaute, « L’admirable Plaute » selon Varron, avec les fameux commentaires de Valla, « qui, avec le Pogge, contribua le plus au renouvellement des lettres antiques. » Goff. P-784 ; HC 13082 ; Polain B 3198 ; BMC V 523 ; Brunet, IV, 706.

Laurent Valla, « le plus grand humaniste de la première moitié du XVe siècle » naquit à Rome vers 1407. (Guilio Vallese). « Profondément convaincu de la supériorité de la culture antique alors renaissante, dans laquelle il voyait un ferment incomparable de régénération, Valla, pour la défendre,  n’hésita pas à courir le risque d’une condamnation devant le tribunal de l’inquisition. Comme d’autres humanistes de ce temps, il se réclamait de l’antique morale rationaliste transmise dans les livres de la Sagesse, dont le Moyen Âge avait appauvri ou perdu la signification même. »

Cette édition est très recherchée pour les commentaires de Valla qui paraissent ici pour la première fois et plusieurs exemplaires figurent dans les bibliothèques américaines dont 2 à Harvard et 2 à la Librairie du Congrès, mais rarement dans leur reliure de l’époque non restaurée.

Vingt et une comédies de Plaute nous sont parvenues. Il a essentiellement adapté à la latinité les œuvres de la comédie nouvelle grecque ; « mais si même nous ne savions pas, par des sources antiques, les libertés que Plaute prenait en adaptant ses comédies au goût romain, il nous suffirait de lire ses pièces pour nous faire une idée de son talent et de sa culture. Mais le vrai chef-d’œuvre de Plaute est son langage, et là il est inimitable. Il a su exploiter toutes les ressources du latin, sa langue est riche, vivante et populaire tout en ayant un caractère original, elle lui permet d’exprimer sans la moindre trace de trivialité les idées vulgaires de gens vulgaires. Un grammairien a écrit : si les Muses avaient voulu parler latin elles auraient utilisé la langue de Plaute. Son originalité, compte tenu de ses modèles, et son sens de l’art ne sont pas moindres dans ses vers et ses chants lyriques qui alternent avec les parties dialoguées. Plaute nous a laissé l’image éternelle d’un monde corrompu ou devenu le jouet du hasard ou de la folie, monde où seul le cynisme dépourvu de tout préjugé des rusés et des intrigants, des esclaves surtout, parvient à faire son chemin. Les situations, les intrigues et les caractères de l’œuvre de Plaute jouirent de la faveur de toutes les époques et on les retrouve dans un nombre infini de versions, toujours amusantes, dans Boccace comme dans ‘l’Arioste’ et ‘l’Arétin’, dans Shakespeare comme dans Molière », Fausto Codino.

« Plaute ignorait la bienséance et la médiocrité ». La Fontaine.

Superbe exemplaire à marges immenses, avec de nombreux commentaires humanistes calligraphiés en marge à la Renaissance, conservé dans sa pure reliure en demi-peau de truie estampée à froid de l’époque sur ais de bois, provenant de la bibliothèque d’Alexandre Boswell, Paris, 1729 ; condition exceptionnelle.

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PLAUTE