CHARDIN Voyages de Mr. le chevalier Chardin, en Perse, et autres lieux de l’Orient.

Prix : 9.000,00 

Édition la plus estimée, en grande partie originale, de la description de la Perse de Chardin.
Édition la plus estimée, en grande partie originale, de la description de la Perse de Chardin. Ravissant exemplaire en veau écaille de l’époque aux dos ornés de la toile d’araignée dorée.

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UGS : LCS-17482 Catégorie :

Paris, Denys Horthemels, 1723 (tome 1), Amsterdam, Jean-Louis de Lorme, 1711 (les 9 autres tomes).

10 tomes reliés en 11 volumes in-12 de :
I/ (15) ff. avec le privilège, 254 pp., 1 portrait de l’auteur, 1 carte dépliante, 1 planche hors texte ;
II/ 334 pp., 9 planches dépliantes;
III/ 285 pp., 7 pl. dépl.;
IV/ 280 pp., 6 pl. dépl.;
V/ 312 pp., 4 pl. dépl. et 6 tableaux dépliants ;
VI/ 328 pp., 5 pl. dépl.;
VII/ 448 pp. ;
VIII/ 255 pp., 16 pl. dépl.;
IX/ (Volume de texte) 308 pp. / (Volume de planches) 29 pl. dépl. ;
X/ 220 pp., (41) ff. de table.
Seul le 1er volume est daté de 1723, les autres sont à la date de 1711. Très légère mouillure en tête du vol. 2, légère mouillure en marge int. du tome 3. Plein veau fauve écaille, triple filet doré autour des plats, dos à nerfs ornés de fleurons dorés à la toile d’araignée, pièces de titre et de tomaison de maroquin rouge et citron, filet doré sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches rouges. Reliure de l’époque.

161 x 93 mm.

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Édition en grande partie originale, la première complète, de la meilleure description de la Perse du XVIIe siècle. Cette célèbre relation fut la première à fournir une connaissance exacte de l’état de cette région particulièrement à la mode au XVIIIe siècle.
Brunet, I, 1802 ; Chadenat 547 ; Atabey 219. Pas dans Blackmer.

« Ce voyage est un des plus intéressants que l’on ait publiés dans le siècle dernier. L’édition que nous citons est assez belle, et les exemplaires bien conditionnés en sont peu communs. » (Brunet)

« Édition recherchée, ornée d’un portrait, d’une carte et de nombreuses figures repliées ». (Chadenat)

Fils d’un bijoutier protestant de la place Dauphine à Paris, Jean Chardin (1643-1713) montra rapidement un goût prononcé pour les voyages, où se mêlaient curiosité des ailleurs et l’espoir d’y faire un fructueux commerce. Il fit deux longs séjours au Moyen-Orient. Le premier, de 1664 à 1670, le vit séjourner longtemps à Ispahan, et nommer « marchand du shah ». A son retour, il publia une relation du Couronnement de Soliman III (1671). Son second séjour au Moyen-Orient se déroula de 1671 à 1677. En 1686, il publia à Londres le journal de son second voyage à Ispahan (dont Bayle fit un éloge appuyé), puis, en 1711, une édition beaucoup plus complète qui comprend, outre le même journal, une présentation très fouillée de la Perse, avec des chapitres sur sa littérature, sur son histoire, sa religion et sa vie politique, une description particulière d’Ispahan et le récit d’un voyage à Ormuz.

« Sa position officielle, ses relations avec les principaux personnages, la connaissance qu’il s’empressa d’acquérir des idiomes du pays, lui permirent de recueillir une multitude de renseignements sur le gouvernement, les mœurs, les antiquités, les monuments et l’histoire de la Perse. Un dessinateur habile, qu’il avait amené, l’accompagnait dans toutes ses explorations, et il put rapporter ainsi des reproductions exactes des monuments, des costumes, des ruines de Persépolis, des armes, des ustensiles…

On a prétendu que l’académicien Charpentier avait aidé Chardin dans la rédaction de son livre. Quoi qu’il en soit, ce qui appartient incontestablement à l’illustre voyageur, ce sont ces matériaux précieux recueillis avec tant d’intelligence et de courage, ces recherches profondes, ces observations, ces renseignements curieux et authentiques sur l’histoire, l’administration, la législation, les mœurs, les sciences, les arts, les usages d’un pays pour ainsi dire inconnu jusqu’alors ».

« Le témoignage unanime des voyageurs, dit Langlès, qui, depuis Chardin, ont visité et décrit les mêmes contrées, n’a servi qu’à constater la justesse, la profondeur de ses observations, la variété de ses connaissances et sa véracité ».

L’abondante illustration gravée sur cuivre comprend 1 portrait de l’auteur, 1 grande carte et 77 grandes planches, la plupart dépliantes : vues, monuments, costumes, antiquités, … ainsi que des bandeaux gravés en tête des chapitres. Certaines planches mesurent plus de 1 m sur 165 mm. Chardin était accompagné par un dessinateur, Grelot : toutes les vues, scènes et portraits ont été réalisés d’après nature et les estampes sont d’un intérêt manifeste pour l’étude des coutumes et des mœurs et la représentation des costumes des Perses et Indiens.

Séduisant exemplaire de cette intéressante relation de voyages très illustrée, dans une fine et jolie condition, en veau écaille de l’époque aux dos particulièrement décoratifs ornés à la large toile d’araignée dorée.

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Auteur

CHARDIN