POUGET FILS. Traité des pierres précieuses et de la manière de les employer en parure.

Vendu

Edition originale du plus beau livre français sur la joaillerie, les pierres précieuses et l’art des parures publié au siècle des lumières orné de 79 planches coloriées à l’époque, reliée en veau ancien aux armes dorsales de Voyer de Paulmy, Comte d’Argenson (1696-1764).

De la bibliothèque Destailleur.

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UGS : LCS-18066 Catégories : ,

A Paris, chez l’Auteur, Md Joyaillier, Quay des Orfèvres, au Bouquet de Diamants chez Tilliard, 1762.

In-4 de (1) f., 88 pp., (1) f. d’approbation et privilège, 79 planches coloriées à la main hors-texte.

Veau marbré, triple filet à froid autour des plats, dos orné avec petites armoiries répétées, pièce de titre rouge, roulette sur les coupes, roulette intérieure, tranches rouges. Reliure de l’époque.

258 x 198 mm.

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Édition originale du plus beau livre sur la joaillerie, les pierres précieuses et l’art des parures publié au siècle des lumières.

Cohen, 819.

Il comprend un traité des pierres précieuses, des pierres fines et des métaux précieux, le catalogue des auteurs qui ont traité de la connaissance des pierres précieuses, une table chronologique des principaux ordres de l’Europe, la biographie des principaux orfèvres, Meissonnier, les Germain, Varin, Jean de Bologne, Verrochio, etc., et l’historique des 6 corps de marchands.

L’ouvrage est orné d’un frontispice de Painger gravé par Courtois, de 79 planches à multiples sujets gravées par Melle Raimbau, présentant des modèles de Brasselets, Boites à portraits, Girandolles, Boucles à fleurs, Fontanges, Agrafes de corps, Boucles de souliers, Colliers, Nœuds, Bagues, Tabatières, Montres, Peignes, Batons d’éventails et divers ordres, de Malte, Toison, Saint-Esprit, etc. et du portrait ajouté de la Comtesse de Bury gravé par Pouget paré d’un superbe collier de perles.

« Pouget (Jean-Henri-Prosper), fils d’un riche orfèvre de Paris, joignit à la profession de son père le commerce des diamants et mourut en 1769 avec la réputation d’un habile joaillier.

Il a laissé un ouvrage très-estimé : « Traité des pierres précieuses et de la manière de les employer en parure », Paris, 1762, in-4, avec 79 planches ; il y a des exemplaires dont les figures sont coloriées ; c’est un livre curieux où l’on trouve l’instruction et l’agrément. Après avoir fait connaître les différentes pierres, les cailloux, les marbres mêmes et les métaux, Pouget donne le catalogue des auteurs qui ont écrit sur les pierres précieuses depuis Théophraste avec un jugement sur leurs ouvrages. On trouve ensuite la notice chronologique et historique des principaux ordres de chevalerie, leurs différentes décorations, et enfin les noms des orfèvres qui se sont distingués dans leur profession avec l’indication de leurs chefs-d’œuvre. »

Exemplaire entièrement colorié à la main à l’époque et particulièrement grand de marges, conservé dans sa première reliure en veau d’époque aux armes dorsales de Voyer de Paulmy d’Argenson (1696-1764).

Marc-Pierre de Voyer, comte d’Argenson, vicomte de Paulmy, second fils de Marc-René, garde des sceaux de France, et de Marguerite Le Fèvre de Caumartin, né le 16 août 1696, devint successivement avocat du Roi au Châtelet de Paris en 1718, conseiller au Parlement le 29 août 1719, maître des requêtes le 17 novembre de la même année, lieutenant général de police de Paris le 5 janvier 1720, capitaine gouverneur de Loches, intendant de Touraine le 18 février 1721, chancelier, garde des sceaux et grand-croix de l’ordre de Saint-Louis en juin 1721 ; il redevint lieutenant général de police de Paris, le 26 mars 1722, fonction qu’il quitta le 2 janvier 1724, fut nommé, chancelier du Régent le 20 septembre 1723, conseiller d’Etat le 28 janvier 1724, membre de l’Académie des sciences le 31 août 1726, directeur de la librairie en mars 1737, premier président du Grand Conseil en 1739 et intendant de Paris en août 1740 ; il fut appelé au Conseil comme ministre d’Etat le 25 août 1742, reçut le portefeuille de secrétaire d’Etat au département de la guerre le 8 janvier 1743 et la surintendance des postes en novembre 1744 ; il se démit de sa charge de chancelier, garde des sceaux et grand-croix de Saint-Louis en janvier 1749 en faveur de son neveu, Antoine-René, et fut nommé honoraire de l’Académie des inscriptions la même année. L’hostilité de Mme de Pompadour fit renvoyer du ministère le comte d’Argenson le 1er février 1757 et le fit exiler dans sa terre des Ormes, en Touraine. Il obtint cependant de rentrer à Paris, où il mourut le 22 août 1764. Il avait épousé Anne Larcher le 24 mai 1719.

On doit au comte d’Argenson la fondation de l’Ecole militaire (janvier 1751) ; comme directeur de la librairie, ce ministre protégea les écrivains.

De la bibliothèque Destailleur (1895, n°1471).

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POUGET FILS.