« Le plus bel ouvrage qui eut alors paru dans ce genre. » (Michaud).
Edition originale – l’un des exemplaires du tirage de luxe sur grand papier de Hollande –
reliée en demi-maroquin rouge de l’époque.
Paris, 1780-1784.
La Chau, abbé Géraud de et Gaspard Michel, dit l’abbé Le Blond. Description des principales pierres gravées du cabinet de S.A.S Monsieur le duc d’Orléans […].
Paris, chez M. l’abbé de La Chau, M. l’Abbé Le Blond, et chez Pissot, 1780-1784.
2 volumes in-folio de : I/ 1 frontispice, (16) ff., 303 pp. et 102 planches numérotées 97 (3 pl. 35, 3 pl. 39, 2 pl. 78) ; II/ (2) ff., v pp., (1) f., 215 pp., (5) pp., et 77 planches chiffrées 76.
Demi-maroquin rouge à grain long, roulette dorée autour des plats, dos lisses ornés de filets et fleurons dorés, non rognés. Reliure de l’époque.
350 x 214 mm.
Edition originale et exemplaire de luxe de premier tirage, l’un des rares imprimés sur grand papier de hollande signalé par Brunet.
Cohen 543, Brunet, III, 727.
« Lachau (L’Abbé Geraud de), bibliothécaire, secrétaire interprète et garde du cabinet des pierres gravées du duc d’Orléans a publié avec l’abbé Leblond, son ami, le deuxième volume de la Description des principales pierres gravées du cabinet du duc d’Orléans, Paris, 1784, petit in-folio ; l’abbé Arnaud est l’auteur du premier volume de cette ouvrage, le plus beau qui eût encore paru dans ce genre. Il y en a des exemplaires en grand papier de Hollande. » (Michaud).
Toutes les pierres décrites dans cet ouvrage, acquises en 1741 et vendues par la suite à Catherine II, sont illustrées d’une planche et accompagnées d’explications érudites avec de nombreux renvois aux textes antiques.
« En tout cas superbe frontispice par Cochin, gravé par Saint-Aubin, renfermant le portrait du duc d’Orléans ; 1 fleuron, le même pour les deux titres, par Saint-Aubin ; 2 très jolies vignettes, en tête du 1er volume et du 2ème dessinées par Cochin et A. de Saint-Aubin, gravées par Saint-Aubin ; 179 pierres gravées par Saint-Aubin, quoique non signées, et 55 culs-de-lampe, la plupart d’une grande beauté (46 dans le 1er volume et 9 dans le 2ème) tous dessinés et gravés par Saint-Aubin, à l’exception du dernier du 1er volume, gravé par Mme E. de Sabran.
Les pierres gravées ont des numéros de 1 à 97 dans le premier volume ; les n° 35 et 39 ont trois planches et le n° 78 en a deux, et de 1 à 76 pour le second, le n° 2 ayant deux planches ». (Cohen)
Sept planches de médailles spintriennes contenant 37 sujets, dessinés et gravés par Saint-Aubin ont été tirées ensuite et ajoutées à certains exemplaires. En conséquence, Cohen mentionne qu’ « il est à observer que fort peu des exemplaires en reliure ancienne contenaient à l’origine les planches spintriennes ».
« Un superbe exemplaire relié en maroquin rouge par Derome, formé par Le Blond, l’un des auteurs, tiré sur papier de choix, composé d’épreuves de tout premier tirage et contenant 3 planches découvertes et plusieurs culs-de-lampe spintriens, vendu 3 100 F. Or (un livre de bibliophilie se négociait alors à compter de 5 F. Or), vente Beckford (I, n. 2464), est aujourd’hui chez M. Henri Béraldi. » (Cohen).
Précieux exemplaire appartenant au tirage de luxe sur grand papier de Hollande conservé dans sa belle reliure de l’époque en demi-maroquin rouge.