NICOLAY, Nicolas de. Le Navigationi et Viaggi, fatti nella Turchia, di Nicolo de Nicolai del Delfinato, signor d’Arfevilla, Cameriere & Geografo ordinario del Re di Francia, con diverse singolarità viste, & osservate in quelle parti dall’Autore. Novamente tradotto di Francese in Italiano da Francesco Flori da Lilla, Aritmetico…

Prix : 14.500,00 

Rare première édition vénitienne.

Première édition italienne illustrée de 67 planches gravées sur cuivre à pleine page représentant des costumes de la Turquie, de l’Arabie et de la Grèce dont sept paraissent ici pour la première fois.

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UGS : LCS-18445 Catégories : , ,

Venise, Francesco Ziletti, 1580.

In-folio de (8) ff., (4) ff., 192 pp. ornées de 67 planches gravées sur cuivre à pleine page. Petit cachet humide partiellement effacé sur le titre, infime déchirure en marge du titre, déchirure restaurée au coin des pp. 53, 137, 139, 185 et en marge de la p. 183, pte tache d’encre p. 110. Veau rouge, double filet à froid encadrant les plats, dos à nerfs, titre doré, roulette intérieure dorée. Reliure moderne.

303 x 202 mm.

 

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Première édition italienne au format in-folio, en partie originale, contenant sept gravures de costumes orientaux à pleine page de plus que les éditions précédentes. Pour ce motif et pour son format, cette édition, devenue rare, est l’une des plus recherchées.

Il s’agit en outre de la première édition à contenir des gravures sur cuivre pour illustrer le texte, beaucoup plus fines et détaillées que les gravures sur bois employées dans les éditions précédentes.

Brunet, IV, 67 ; Adams n°253 ; Cicognara 1731 ; Colas 2204 ; Mortimer, II, 319.

Rare édition vénitienne en partie originale « renfermant 7 planches de plus que l’édition française de 1568 ».

La première édition parut à Lyon en 1567. Cette édition vénitienne présente 67 planches gravées sur cuivre tirées à pleine page, soit 7 planches de plus que l’édition française de 1568. Ces superbes gravures sont une source inestimable de renseignements sur les peuples de l’Empire ottoman du XVIe siècle.

« Voici la liste de ces gravures supplémentaires :

1 planche paginée 154 sans légende représentant 3 personnages.

1 planche paginée 182 : Capitano d’Arabie.

1 planche paginée 184 : Donna turca standi in casa

1 planche paginée 186 : Sposa di Constantinopoli

1 planche paginée 188 : Patriarca di Costantinopoli

1 planche paginée 190 : Calidesquer a piedi

1 planche paginée 192 sans légende portant 4 costumes de femmes. » (Colas, 2204)

Nicolas de Nicolay est né à La Grave d’Oisans (Isère) en 1517 et mort à Paris en 1583. Après avoir pris part au siège de Perpignan (1542), il parcourut la plus grande partie de l’Europe, servant dans les armées de la plupart des pays qu’il visitait, étudiant les langues qu’il entendait parler et prenant des croquis, dont il forma une collection. De retour en France au bout de seize ans, il devint valet de chambre et géographe de Henri II. En 1551, il accompagna à Constantinople l’ambassadeur d’Aramon, puis visita l’archipel grec, les côtes septentrionales de l’Afrique et devint commissaire d’artillerie.

A propos de l’édition de 1567, Colas écrit : « Ces gravures représentent des costumes masculins et féminins de la Turquie, de l’Arabie et de la Grèce ; c’est la première série de documents sérieux sur les habillements du proche Orient, aussi a-t-elle été copiée par la plupart des dessinateurs d’habits du XVIe siècle ; ces gravures sont attribuées à Louis Danet par la plupart des bibliographes, 42 portent le monogramme L. D. Cependant l’exemplaire du Cabinet des estampes porte en note manuscrite que ces planches sont gravées par Léonard Thiry dit Léonard Daven et le catalogue de la vente Destailleur (1893, n° 1325) confirme cette dernière attribution. Ni Bartsch, ni Passavant ne mentionnent cette suite dans l’œuvre de Thiry ».

Après avoir décrit les mœurs d’Alger, de Tripoli, de Barbarie et de Scio, où il aborda en allant à Constantinople, Nicolay (1517-1583), voyageur dauphinois, s’arrête plus longtemps à ce qui concerne les Turcs, les Grecs et les autres habitants de l’empire ottoman. Ses remarques sont instructives pour le temps où elles ont paru et offrent même encore des détails curieux. Mais Nicolay interrompt tout à coup sa relation à la fin du troisième livre ; il parle des habitants de la Perse et de l’Arabie, pays qu’il n’a pas visités, et a recours pour remplir son texte, ainsi que ce qui regarde les Grecs, les Arméniens et les Juifs, aux auteurs anciens et modernes qui ont écrit sur ces peuples et sur les pays qu’ils habitent.

Exemplaire à bonnes marges portant l’ex-libris « Gonnelli Firenze 1875 ».

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Informations complémentaires

Auteur

NICOLAY, Nicolas de.

Éditeur

Venise, Francesco Ziletti, 1580.