RIMBAUD, Arthur. Les Illuminations. Notice par Paul Verlaine.

Prix : 40.000,00 

"Les Illuminations" ont ouvert de nouveaux horizons à la littérature.

Bel exemplaire provenant de la bibliothèque Charles Hayoit.

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UGS : LCS-18391 Catégorie :

Paris, La Vogue, 1886.

Grand in-8 de 103 pp. Relié en maroquin rouge décoré, plats ornés d’encadrements de filets dorés avec fleurons d’angles, dos à nerfs orné de fleurons dorés, encadrements intérieurs de filets dorés, doublures et gardes de soie moirée rose, double filet doré sur les coupes, tranches dorées sur témoins, couvertures rouge saumon imprimées conservées. Reliure dans le genre de Huser, mais non signée.

221 x 137 mm.

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« Édition originale très rare et très recherchée » (Clouzot, p. 135).

Vicaire, 1134-1135.

Elle ne fut tirée qu’à 200 exemplaires dont 30 sur papier du Japon.

Exemplaire n°146, un des 170 sur Hollande.

Les poèmes en prose de Rimbaud avaient été publiés une première fois dans les numéros de mai-juin 1886 de la revue La vogue avant d’être réunis dans cette plaquette en octobre 1886.

« Le manuscrit autographe compte au total 44 illuminations ; le musicien Charles de Sivry, beau-frère de Verlaine, le conserva jusqu’en 1886, puis le confia à Louis le Cardonnel qui le fit remettre à Gustave Kahn alors directeur de La Vogue. » (Dictionnaire des Œuvres).

Gustave Kahn le publia avec les erreurs que l’on sait. Cette édition, certes fautive mais éperdument attachante, donne aussi les poèmes de Rimbaud écrits en 1872, ceux du « dégagement rêvé ».

En 1887, le critique et écrivain Félix Fénéon en souligna l’importance dans Le Symboliste, disant que ce texte était « en dehors de toute littérature et sans doute au-dessus ».

La notice de Verlaine, en tête du volume, exprime son admiration : «A seize ans il avait écrit les plus beaux vers du monde (…). Il a maintenant dans les trente-deux ans, et voyage en Asie où il s’occupe de travaux d’art. (…) On l’a dit mort plusieurs fois. »

« Synthèse de l’œuvre rimbaldienne, ‘Les Illuminations’ ont ouvert de nouveaux horizons à la littérature, paraissant même frayer et épuiser d’avance les voies qu’elles impliquent. La ferveur de ce poète de dix-huit ans ressemble à celle d’un chercheur d’or trouvant la « veine » qui le sacre et justifie son existence ; et ce qui frappe dans cette œuvre, tout à la gloire de l’adolescence, c’est sa fulgurance et son intensité ». (Dictionnaire des Œuvres).

Bel exemplaire provenant de la bibliothèque Charles Hayoit.

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Informations complémentaires

Auteur

RIMBAUD, Arthur.

Éditeur

Paris, La Vogue, 1886.