ARISTOTE La Rhétorique d’Aristote en François.

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La meilleure traduction française de la Rhétorique d’Aristote

Magnifique exemplaire de la meilleure traduction française de La Rhétorique d’Aristote relié en maroquin rouge de l’époque et provenant de la bibliothèque Le Normand du Coudray (1712-1789).

Rupture de stock

UGS : LCS-16404 Catégorie :

Paris, Denys Thierry, 1675.

In-12, (8) ff. (titre, dédicace à Colbert, lettre de Perrot d’Ablancourt, privilège & table des chapitres), 478 pp. mal chiffrées 476, (21) ff., texte entièrement réglé, maroquin rouge, double encadrement de triple filet doré avec fleurons d’angles sur les plats, dos à nerfs orné, coupes guillochées, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure de l’époque.

157 x 90 mm.

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La meilleure traduction française de la Rhétorique d’Aristote, dédicacée à Colbert, due à François Cassandre, l’ami de Boileau que le poète a peint dans sa première satire sous le pseudonyme de Damon.

La Rhétorique fut l’un des textes les plus lus et les plus utilisés de l’œuvre d’Aristote grâce à son rôle central dans la formation humaniste.

La présente traduction est « la meilleure que nous ayons de l’ouvrage du philosophe grec » (Dictionnaire historique ou histoire abrégée des Hommes qui se sont fait un nom…, 1821, p. 337)

« … L’éloquence est classée par l’auteur en deux genres (populaire et judiciaire) et en sept espèces, les six premières formées de couples contradictoires et visant à persuader et dissuader, accuser et défendre, rechercher les mobiles et examiner les conséquences des faits. L’auteur étudie les moyens internes et externes aptes à prouver les affirmations de l’orateur, les caractères formels de l’éloquence, les principes essentiels de la composition, les divisions du discours. L’ensemble est complété par deux appendices : le deuxième, constitué par des sentences éthico-politiques, traite en grande partie de l’ouvrage lui-même et peut être tenu pour une compilation postérieure. Cet ouvrage, qui a ses sources dans les orateurs attiques, présente quelques points communs avec la logique aristotélicienne ; son but est d’enseigner et de persuader à tout prix ».

« Lorsqu’en 1703 la compagnie décide d’admettre, dans les collèges d’Europe, les langues vernaculaires aux côtés des langues anciennes, la ‘Ratio discendi et docendi’ du P. Joseph de Jouvancy, destinée aux jeunes jésuites qui poursuivent leurs études supérieures tout en commençant à enseigner dans les collèges, inclut dans sa bibliographie La Rhétorique d’Aristote en françois’ par François Cassandre, dont l’édition revue et corrigée de 1675 s’impose à tous comme un chef-d’œuvre ». (G. Dahan, La Rhétorique d’Aristote, traditions et commentaires…, p. 333)

Superbe exemplaire entièrement réglé, relié en maroquin rouge de l’époque.

Exemplaire de Le Normand du Coudray (1712-1789), grand collectionneur d’estampes, de livres et de tableaux, avec chiffre paraphé apposé au titre et à la fin des notes manuscrites qui se trouvent sur la dernière garde. L’ouvrage appartint ultérieurement à Henri Burton, avec ex-libris en maroquin vert contrecollée sur la contregarde.

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Auteur

ARISTOTE