NERVAL, Gérard de. Les Illuminés, récits et portraits.

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L’édition originale des "Illuminés", rare exemplaire conservé dans sa reliure signée de l’époque.

Précieux exemplaire, conservé dans sa fine reliure signée de l’époque, condition des plus rares pour cette originale recherchée.

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UGS : LCS-17677 Catégorie :

Paris, Victor Lecou, 1852.

In-12 de vii pp., 354 pp., (1) f. de table. Qq. rousseurs sans gravité. Demi-maroquin bleu à coins, dos à nerfs orné, tranches peigne. Reliure de l’époque signée E. Niedrée.

176 x 111 mm.

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Précieuse édition originale de cet ouvrage de Nerval « peu commun et recherché ». (Clouzot, p. 223).
Vicaire, IV, 57 ; Carteret, II, 219 (qui ne cite aucun exemplaire en reliure de l’époque signée).

Cette édition originale contient les portraits de Raoul Spifame roi de Bicêtre, de l’abbé de Bucquoy, de Cazotte, de Cagliostro, de Quintus Aucler et surtout celui de Restif de la Bretonne avec lequel Nerval avait en partie identifié son destin : comme Restif, Nerval fut prote d’imprimerie, il s’éprit d’une actrice dont il fit son idole, il adopta la théorie des ressemblances et celle de la transmigration des âmes.

« Œuvre de Gérard de Nerval (1808-1855), publiée en 1852 chez Victor Lecou. Cette galerie de portraits d’illuministes est la réunion d’articles publiés, dans des revues, à des époques diverses. Ces excentriques notoires, fous, inspirés, pseudo-mystiques, ‘précurseurs du socialisme’ (c’était le sous-titre que devait porter l’ouvrage), dont certains se rapprochent de Nerval, l’auteur ne les suit pas en aveugle et il se garde de perdre son ironie. Certains critiques ont vu même dans ‘les Illuminés’ une condamnation formelle de cette maladie de l’esprit qui sévit vers la fin du XVIIIe siècle […]
La nostalgie de la vieille foi chrétienne se montre dans ‘les Illuminés’ et le regret que la Renaissance et la Révolution aient porté à cette foi des coups terribles : non que Nerval montre quelque espoir d’un retour victorieux du christianisme. Il n’y a ici qu’une affection triste, la même que Barrès témoignera à l’égard de ces choses, le souhait, simplement humain, de ‘s’attacher avec larmes et avec prières aux pieds sanglants de ce Christ détaché de l’arbre mystique, à la robe innocente de cette Vierge mère, expression suprême de l’alliance antique du ciel et de la terre, dernier baiser de l’esprit divin qui pleure et qui s’envole
». (Dictionnaire des Œuvres, III, 672).

Précieux exemplaire, conservé dans sa fine reliure signée de l’époque, condition des plus rares pour cette originale recherchée.

Le relieur Jean-Edouard Niedrée exerça de 1836 à 1864.

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Auteur

NERVAL, Gérard de.