RACINE, Jean  Œuvres complètes, avec les notes (choisies) de tous les commentateurs, par L.-Aimé Martin.

Prix : 25.000,00 

« Le roi Louis XVIII, savant et lettré, qui cultivait par moments la poésie, avait formé une bibliothèque composée de livres sérieux, dont un grand nombre d’ouvrages classiques dans les meilleures éditions généralement dans des reliures simples. »

L’une des plus belles éditions anciennes des œuvres de Jean Racine longuement décrite par Brunet (IV- col. 1080).

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UGS : LCS-17790 Catégorie :

Paris, Lefèvre (imprim. de P. Didot), 1820.

6 volumes in-8 de : I/(3) ff., clxxii pp., (8) ff., 395 pp., (1) f., 4 gravures hors-texte; II/ (2) ff., 515 pp., (1) p., 4 gravures hors-texte; III/ (2) ff., 541 pp., (1) f., 3 gravures hors-texte ; IV/ (2) ff., 388 pp., 2 gravures ; V/ (2) ff., 500 pp. ; VI/ (2) ff., 522 pp. Figures d’après les compositions de Gérard, Girodet et Prud’hon.

Plein maroquin vert à grain long, large dentelle d’encadrement sur les plats, au centre armes de Louis XVIII, dos à cinq nerfs ornés, dentelle intérieure, gardes de papier marbré, roulette dorée sur les coupes et chasses. Simier relieur du Roi.

207 x 128 mm.

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L’une des plus belles éditions anciennes des œuvres de Jean Racine longuement décrite par Brunet (IV- col. 1080).

Exceptionnel exemplaire imprimé sur grand papier vergé filigrané Annonay orné d’un frontispice par Prud’hon et 12 figures hors texte par Desenne, Gérard et Girodet revêtu d’une superbe reliure d’époque en maroquin vert aux armes du roi Louis XVIII, signée de « Simier, relieur du Roi »

« Le propre de l’œuvre de Racine est… d’être parfaite, d’une perfection à la fois profonde et évidente. À quelque degré qu’on s’arrête dans l’intelligence de son œuvre, on a l’idée d’une certaine perfection ; on ne tombe jamais sur une expression incomplète ou qui offense… j’insiste là-dessus, jamais rien qui offense ni même qui étonne ; rien d’étrange ; sa manière comme sa physionomie est d’une beauté heureuse, Ouverte sans être banale, d’une de ces beautés incontestables et qui existent pour tous » Sainte-Beuve.

Louis-Stanislas-Xavier-François de France, quatrième fils de Louis, dauphin, fils de Louis XV, et de Marie-Josèphe de Saxe, sa seconde femme, naquit à Versailles le 17 novembre 1755 et reçut le titre de comte de Provence. Il épousa le 14 mai 1771, à Versailles, Marie-Joséphine-Louise-Bénédicte de Savoie, seconde fille de Victor-Amédée III, duc de Savoie et roi de Sardaigne, dont il n’eut pas d’enfants. Il fut nommé grand-maître des ordres de Saint-Lazare et du Mont-Carmel en 1772 et fut appelé Monsieur, à partir de l’avènement au trône de son frère Louis XVI, le 10 mai 1774. Quoique favorable aux idées libérales, le comte de Provence émigra le 20 juin 1791 ; il prit alors le titre de comte de Lille qu’il échangea contre le nom de Louis XVIII à la mort du dauphin (8 juin 1795). Reconnu comme roi par les puissances étrangères, il vécut successivement à Bruxelles, à Mittau, en Russie et à Hartwell, près de Londres. Appelé au trône par le Sénat sous la pression de l’étranger le 24 avril 1814, Louis XVIII dut s’enfuir à Gand lors du retour de Napoléon en mars 1815 ; il rentra en France après la bataille de Waterloo en juillet 1815 et essaya de gouverner d’une façon libérale et modérée malgré les ultra-royalistes et le clergé mais l’assassinat du duc de Berry en 1820 fut le signal d’une réaction qu’il fut cette fois impuissant à maîtriser. Il mourut au palais des Tuileries à Paris, le 16 septembre 1824.

Etant comte de Provence, il possédait deux collections, l’une au château de Brunoy, près de Melun, dont chacun des volumes portait la mention : « Bibliothèque de Brunoy », frappée dans une banderole sous ses armes et l’autre, à Versailles, qui fut saisie en 1793 et répartie entre les bibliothèques publiques de Versailles et de Paris. Le comte de Provence en avait dressé lui-même le catalogue complet.

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Auteur

RACINE, Jean