LE SONGE DU VERGIER, qui parle de la disputation du clerc et du cheualier.

Prix : 55.000,00 

Édition originale incunable rare du Songe du Vergier imprimée à Lyon en 1491.

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UGS : LCS-17947 Catégories : ,

Imprimé (à Lyon) par Jac. Maillet, lan mil cccc. quatre vings et unze, vingtieme iour de mars (1491).

« In-folio gothique de (127) ff. à 2 colonnes de 51 lignes, signature a-VIIII, y compris le frontispice, au verso duquel est une grande planche en bois ». Grand bois au verso du titre répété au f. 82 verso. Complet.

Plein veau brun granité, dos à nerfs richement orné, coupes décorées, tranches jaspées, marges extérieures des feuillets a2 et a3 renforcées avec quelques lettres refaites au feuillet a3. Reliure du XVIIIe siècle.

329 x 232 mm.

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Edition originale rare de l’un des précieux incunables illustrés français de sciences politiques et juridique.

Hain 16006 ; BMC VIII, 304 (IB 41952) ; Proctor 8622 ; Goff V 141 ; Claudin, IV, 105 ; Polain 3565 ; Baudrier XIII, S. 447 ; Murray 514 ; Brunet, V, 440.

Le Songe du Vergier est un ouvrage très remarquable, qui a été composé vers l’année 1374 ou 1376, dans le but de défendre la juridiction royale contre les entreprises de la juridiction ecclésiastique.

« Il a paru en deux langues, savoir : en latin et en français ; mais comme le texte français a été imprimé vingt ans avant le latin, cela a fait supposer que l’ouvrage avait d’abord été écrit en français, et ensuite traduit en latin. Pourtant l’opinion contraire semble avoir prévalu. On sait d’ailleurs que la rédaction latine est plus ample que la française, et que les deux textes diffèrent sensiblement entre eux pour le nombre et l’arrangement des chapitres.

Le Songe du Vergier a été attribué à six ou sept auteurs différents, dont trois, surtout, paraissent avoir le plus de droits à cette attribution. Ce sont 1) Raoul de Presle ; 2) Philippe de Mézières, auteur du Songe du vieil Pellerin, ouvrage resté en manuscrit ; 3) Charles de Louviers, en faveur duquel un de ses compatriotes, l’honorable M. Léopold Marcel, notaire honoraire à Louviers, vient de publier une Dissertation, insérée d’abord dans la Revue de législation et jurisprudence (1862-63), tome XXI » Brunet, V, 440.

Cet ouvrage historique remarquable fut composé à la demande du roi de France Charles v vers 1374 afin de défendre la juridiction royale contre les envahissements de la juridiction ecclésiastique.

Les deux puissances – Royauté et Saint Siège – y sont représentées sous les traits des deux personnages allégoriques de deux reines pour lesquelles un clerc et un chevalier plaident devant le Roi.

L’ensemble de ton de l’ouvrage est très évocateur de la personnalité de Charles V, qui témoigna durant son règne d’un sens aigu de la majesté royale et s’attacha à restaurer dans l’opinion le prestige ébranlé de la monarchie.

Christine de Pisan, sa bibliographe, le montre attentif à : « garder et maintenir et donner exemple à ses successeurs à venir que par solennel ordre se doit tenir et mener le très digne degré de la haute couronne de France ».

« Pour Charles V, gouverner c’est penser, le sens du bien commun équilibre chez lui la conscience du droit divin. Ses lectures d’Aristote et les réflexions de théoriciens politiques de son entourage tels Nicolas Oresme ou Philippe de Mézières, concourent à définir une conception de l’office royal qui subordonne l’exercice de l’autorité à l’intérêt de la communauté publique.

Mais son gouvernement puise aussi à une grande tradition : celle du droit romain, et surtout de la pratique des « légistes habiles à jouer au profit de la souveraineté royale des armes conjuguées de la loi et de la coutume ». G. Duby.

« Le Songe du Vergier » s’inscrit pleinement dans ce contexte historique et politique dans lequel les conseillers de Charles V, juristes de formation pour la plupart, défendent âprement la justice du Roi contre tout empiétement, saisissant toutefois chaque occasion de réduire les prérogatives des grands vassaux au profit du souverain.

Exemplaire à grandes marges, les capitales rubriquées en rouge et bleu, illustré d’une gravure sur bois à pleine page représentant la « Puissance Espirituelle » et la « Puissance séculière » au verso du titre, répétée en n8 verso ; sur le titre, écriture du XVIe siècle « Achapte par moy francois Alligiet le 26 Decembre 1552 ».

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