NAUDE, Gabriel De Antiquitate et dignitate Scholae medicae Parisiensis Panegyris. Cum orationibus encomiasticis ad IX. Iatrogonistas laurea Medica donandos. Auctore Gabr. Naudaeo, Paris. Phil.

Prix : 9.500,00 

Éloge de la Faculté de Médecine de Paris par le fameux bibliographe Gabriel Naudé
Édition originale de l’éloge de la Faculté de Médecine de Paris prononcé par Gabriel Naudé en 1628.

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Lutetiae Paris., Jean Moreau, 1628.

Petit in-8 de (12) pp., 150, (1). Ancien ex-libris manuscrit rayé à l’encre sur le titre. Petit cachet d’appartenance sur le titre. Relié en plein vélin souple de l’époque, dos lisse avec le titre manuscrit en long.

171 x 109 mm.

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Édition originale de ce « volume rare » (Brunet). Brunet, Supp. II, 10 ; Double, Cabinet d’un curieux, 93.

Gabriel Naudé (1600-1653), est un célèbre bibliographe français et l’un des hommes les plus instruits de son temps. Après avoir achevé avec succès sa philosophie, il commença l’étude de la médecine. « Dès sa jeunesse, Naudé avait montré une vive passion pour les livres ; il put la satisfaire de bonne heure, car il entrait à peine dans sa vingtième année quand le président de Mesmes lui donna la direction de sa bibliothèque. Naudé dut pourtant abandonner bientôt une position qui ne lui laissait pas le temps de suivre ses études médicales, et il alla en 1626 les terminer à Padoue. La mort de son père le rappela à Paris, et en 1628 la Faculté de Médecine le choisit pour prononcer le discours de clôture des examens et l’éloge des nouveaux licenciés. Ce discours, où l’ancienneté et la gloire de la Faculté (‘De Antiquitate et dignitate Scholae medicae Parisiensis’) étaient développées avec une véritable éloquence, attira les yeux sur son auteur. Le savant Pierre Dupuy le mit alors en relation avec le cardinal Bagni, qui l’emmena à Rome et lui confia sa bibliothèque ». (Nouvelle biographie générale, 37, col. 513).

Naudé prononça donc cet éloge plein d’érudition en 1628, à l’occasion de la clôture des examens à la Faculté de Médecine de Paris.

« Dans un de ces discours d’apparat, si fréquents à l’époque qui va nous occuper, Gabriel Naudé (‘De Antiquitate et dignitate Scholae medicinae Parisiensis’) décrit tout au long et avec une singulière complaisance les colonnes, les statues, les pilastres, les festons, les astragales, que la Faculté n’a pas, mais qu’elle pourrait avoir. En revanche, le tableau qu’il nous donne du local occupé par elle nous la montre largement et commodément installée. Une grande cour, une vaste salle pour les disputes solennelles, d’autres pour les leçons journalières, une belle chapelle, un riche mobilier, une bibliothèque remplie des livres les plus précieux, un laboratoire pour la préparation des médicaments, des logements pour tous les employés, un jardin botanique contenant toutes les plantes usitées en médecine… » (M. Raynaud, Les médecins au temps de Molière, p. 6).

« Cet ouvrage de Gabriel Naudé est écrit en excellent style, de ce beau latin du grand siècle dont la tradition s’était encore conservée dans notre Université jusqu’aux dernières et regrettables réformes » (Double).

Séduisant exemplaire de toute pureté de cet ouvrage rare et recherché, conservé dans son vélin souple de l’époque.

Aucun exemplaire du présent ouvrage n’est répertorié sur le marché public international depuis plus de trente ans.

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Auteur

NAUDE, Gabriel