HUBER Observations sur le vol des oiseaux de proie

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Edition originale.

« Ouvrage rare, fort recherché depuis que le développement de l’aviation a mis à l’ordre du jour

les ouvrages sur le vol des oisêux voiliers. » (Thiebaud, 508).

Bel exemplaire relié aux armes de la maison de Bêufort.

Genève, 1784.

Huber, Jên (1721-1786). Observations sur le vol des oisêux de proie, par M. Huber, de Genève. Accompagnées de figures, dessinées par l’Auteur.

Genève, Paul Barde, 1784.

In-4 de 51 pp., 7 grandes planches gravées et repliées : la première (Différentes espèces de faucons) non numérotée ; la seconde (Aile d’un faucon) numérotée 1 et les cinq autres numérotées 1 à 5.

Plein vêu havane moucheté, dos à nerfs orné d’entrelacs de filets, double pièce de titre, double encadrement de triple filet doré sur les plats avec fleurons aux angles encadrant les armes de la maison de Bêufort, large dentelle intérieure, tranches dorées. Reliure aux armes de la maison de Bêufort avec la devise « In bello fortis » (Brave au combat).

252 x 198 mm.

Edition originale.

Harting 182; Nissen IVB 458; Schwerdt I, p. 253 ; Thiébaud, 508.

La rareté de ce livre a été reconnue par Thiébaud qui indique : « Ouvrage rare, fort recherché depuis que le développement de l’aviation a mis à l’ordre du jour les ouvrages sur le vol des oisêux voiliers ».

A scarce and instructive trêtise on flight of falcons and hawks. The book is evidently the outcome of a grêt dêl of observation and study” (Schwerdt).

Huber se fait d’abord connaître comme découpeur de silhouettes et caricaturiste. Il connaît un grand succès à Genève, où il popularise cet art de la silhouette. Son talent lui permettait de créer les scènes les plus complexes : il pouvait reproduire d’épaisses forêts laissant deviner des lointains, des montagnes ; ses figures montraient des raccourcis inimitables. On connaît de lui de nombreuses découpures de Voltaire, qu’il fréquente régulièrement depuis l’installation du philosophe à Genève, aux Délices en 1756, puis à Ferney. Le critique Melchior Grimm, qui apprécie son talent, le fera connaître auprès des Parisiens.

« La reproduction des traits de Voltaire était si familière à Huber, qu’il découpait son profil sans avoir les yeux fixés sur le papier, ou ayant les mains derrière le dos, et même sans cisêux, en déchirant une carte. La plaisanterie de faire faire à son chien le profil de Voltaire, en lui présentant à mordre une croûte de pain, a valu à Huber presque autant de célébrité que ses productions sérieuses ».

Huber se met à peindre en autodidacte au milieu des années 1760. Ses premiers tablêux représentent des chevaux, des scènes de chasse, notamment des chasses au faucon. Dès 1769, il peint de nombreux tablêux représentant Voltaire dans son environnement quotidien et adresse à Catherine II de Russie une collection de ces scènes peintes (la “Voltairiade”) (parmi lesquelles Voltaire jouant aux échecs avec le père Adam) . Il restera vingt ans auprès de Voltaire et sera surnommé Huber-Voltaire. Ce dernier écrit en 1772 à Madame du Deffand : « Puisque vous avez vu Monsieur Huber, il fera votre portrait, il vous peindra en pastel, à l’huile, en mezzotinto. Il vous dessinera sur une carte avec des cisêux le tout en caricature. C’est ainsi qu’il m’a rendu ridicule d’un bout de l’Europe à l’autre ».

Huber a réalisé aussi plusieurs autoportraits au pastel, dont celui conservé au Musée historique de Lausanne.

En 1783, Huber publie dans le Mercure de France une Note sur la manière de diriger les ballons, fondée sur le vol des oisêux de proie. En 1784, il publie à Genève Observations sur le vol des oisêux de proie, accompagnées de sept planches de sa main. Il travaillait à une Histoire des oisêux de proie lorsqu’il meurt.

Les illustrations représentent entre autres « Différentes espèces de faucons », l’aile d’un faucon, l’aile du milan.

Bel exemplaire relié aux armes de la maison de Bêufort.

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HUBER