MEDICI, Lorenzo de. Poesie volgari, nuovamente stampate, di Lorenzo de’Medici.

Vendu

Edition originale des poésies de Laurent de Médicis qui comporte les Canzoniere, les Stanze, les Laude et le Commento de’ mei sonetti.
Très bel exemplaire revêtu d’une reliure en maroquin attribuable à Bauzonnet.

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UGS : LCS-17814 Catégorie :

Venezia, eredi di Aldo Manuzio, 1554.

In-8 de 201 ff. ch. 205 (second état du cahier O en 4 ff.), (3) ff., ancre aldine sur le titre et au verso du dernier f. Maroquin rouge, triple filet doré autour des plats, dos à nerfs finement orné, lieu et date d’impression frappés en pied, filet or sur les coupes, tranches dorées. Reliure du XIXe siècle.

156 x 93 mm.

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Edizione originale in ii emissione con il fascicolo o duerno.

Raccolta di grande importanza nella storia della poesia italiana.

Adams, M-1005; Ahmanson-Murphy, 473; Renouard, p. 162, n°23.

Al centre vi è il Concetto platonico dell’amore considerato come Incarnazione della divina bellezza e, al di là della forma che non nasconde I richiami al Petrarca e agli « stilnovisti » i contenuti ribaditi nell’ampio commento dello stesso Lorenzo, esprimono forte capacità innovativa nel filone del recupero della filosofia di Platone e del pensiero di Marsilio Ficino.

Edition originale des poésies de Laurent de Médicis qui comporte les Canzoniere, les Stanze, les Laude et le Commento de’ mei sonetti.

Seuls quelques exemplaires présentent le cahier O avant modification en huit feuillets. Si Renouard a réfuté la thèse d’une censure exercée en cours d’impression par Paulo Manuce, il ne propose aucune explication. En développant les analyses de Raffaella Castagnola – qui ne s’intéresse guère à la question – on peut imaginer que les poésies supprimées l’ont été parce qu’elles ne correspondaient pas à l’ensemble.

Laurent de Médicis a dirigé d’une main de maître la république de Florence pendant près d’un quart de siècle. Son gouvernement a coïncidé avec l’apogée économique et culturel de la cité italienne.

Justement surnommé Laurent le Magnifique (Lorenzo il Magnìfico en italien), c’est un vrai prince de la Renaissance : mécène fastueux et généreux, amoureux de la vie et épris de culture, poète à ses heures, il se montre aussi despotique, amoral et impitoyable avec ses rivaux. Ses hommes de main font régner la terreur parmi les grandes familles de la ville.

Politique avisé et brutal, le nouvel homme fort de Florence est aussi un lettré et un humaniste. Il a reçu une éducation humaniste d’avant-garde : dès l’âge de dix ans, il étudie la rhétorique, le grec et même la philosophie avec Marsile Ficin en personne ; il est initié aussi à la musique et à la poésie. Dès l’âge de 14 ans, il écrit des poèmes de qualité.

Grand protecteur des lettres, Laurent le Magnifique (1448-1492) fut aussi l’un des poètes les plus élégants de son temps. Ses œuvres comprennent des pièces célèbres comme la Nencia da Barberino ou l’Altercation, poème philosophique, ou encore des satires, des chants accompagnant des mascarades de carnaval et un poème dramatique sur la représentation de Saint-Jean et de Saint-Paul.

Dans sa villa de Careggi, en périphérie de la ville, il retrouve les philosophes, artistes et érudits de son temps, conversant avec eux sur les grands textes anciens et les idées nouvelles et les accueillant à sa table.

Parmi ces artistes et ces beaux esprits, Botticelli, Donatello et Verrocchio, Marsile Ficin, philosophe néo-platonicien (de l’école de Platon), Leon-Battista Alberti, Pic de la Mirandole… Le jeune Michel-Ange dispose même d’une chambre dans le palais de la Via Larga.

Poésie érudite et pétrarquisante, les vers de Laurent le Magnifique sont parmi les plus beaux du quattrocento italien.

Très bel exemplaire revêtu d’une reliure en maroquin attribuable à Bauzonnet.

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Auteur

MEDICI, Lorenzo de.