FLAUBERT, Gustave L’Education sentimentale. Histoire d’un jeune homme.

Vendu

« L’Education sentimentale » de Flaubert sur grand papier

L’édition originale sur grand papier de L’Éducation sentimentale.

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UGS : LCS-9647 Catégorie :

Paris, Michel Lévy, 1870.

2 volumes grand in-8 de : I/ (2) ff., 427 pp. ; II/ (2) ff., 331 pp. Relié en demi-maroquin bordeaux à coins, dos à nerfs ornés de fleurons dorés, non rognés, têtes dorées. Étui. Reliure de l’époque.

245 x 153 mm.

Édition originale.

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Précieux exemplaire, l’un des 25 sur hollande, seul grand papier, et l’un des rarissimes « grand papier » conservé dans ses superbes reliures de l’époque.

« Il a été tiré 25 exemplaires sur papier de Hollande qui sont rares ; il n’a pas été imprimé de couvertures spéciales. » Carteret. Le Trésor du Bibliophile romantique, 268.

« 25 exemplaires sur hollande, très recherchés, rares en reliure d’époque de belle qualité. » Clouzot. Guide du Bibliophile, 121.

Histoire d’un jeune homme, commencé à la fin de 1863 et écrite de septembre 1864 à mai 1869, « L’Education sentimentale » a paru en novembre 1869. Bien que riche de nombre détails autobiographiques, l’œuvre n’a rien de commun avec le roman de jeunesse écrit sous ce titre en 1845. La présence enchanteresse de Madame Arnoux qui domine l’œuvre entière comme Madame Schlesinger domina la pensée de Flaubert fait assurément de ce roman un témoignage irrécusable sur la vie sentimentale de l’écrivain, avec les interférences et les recoupements du rêve et de la réalité dont cette œuvre est le fruit amer et brûlant. Tissée de réel et d’imaginaire « L’Education » est aussi l’histoire morale des hommes qui vécurent sous la monarchie de juillet, et l’évocation de toute la vie parisienne de la cinquième décade du XIXe siècle, cette fermentation politique et sociale qui conduisit à la révolution de 1848 et au coup d’état.

« Comment aujourd’hui ne pas reconnaître en ce livre flaubertien par excellence et en cette œuvre goethéenne par son ampleur, un des livres capitaux de la littérature moderne qui a vu, par la suite, tant de copies de ce héros mélancolique. Certaines pages comme celles décrivant la rencontre des deux amants, à la fin du roman, comptent parmi les plus pures et les plus lyriques de toute l’œuvre flaubertienne. »

Magnifique exemplaire, à marges immenses, avec témoins, en très élégante reliure de l’époque.

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Auteur

FLAUBERT, Gustave