LACROIX Mémoires de Saint-Domingue

Prix : 13.000,00 

1 en stock

Lire plus

Edition originale très rare. Exemplaire bien complet de la grande carte dépliante rehaussée de couleurs qui manque presque toujours, d’une longueur de près de 80 cm.

Souvenirs importants sur le soulèvement de Saint-Domingue

vu par le chef détat-major de l’expédition Leclerc.

Paris, 1819.

L’exemplaire du conventionnel Boissy d’Anglas.

Lacroix, Pamphile de. Mémoires pour servir à l’histoire de la Révolution de Saint-Domingue. Par le lieutenant-général baron Pamphile de Lacroix. Avec une carte nouvelle de l’ile et un plan topographique de la Crète-à-Pierrot.

Paris, chez Pillet, 1819.

2 volumes in-8 de : I/ xv pp., y compris le faux-titre et le titre, 416 pp. ; II/ faux-titre, titre, 350 pp., 1 f. d’errata, 1 tableau, 1 plan et 1 carte dépliants. Demi-basane de l’époque, dos longs ornés de filets dorés, pièces de titre et de tomaison de maroquin rouge, « Boissy d’Anglas » frappé en lettres d’or en queue, tranches jaunes. Reliure de l’époque.

201 x 120 mm.

Edition originale très rare.

Exemplaire bien complet de la grande carte dépliante rehaussée de couleurs qui manque presque toujours d’une longueur de près de 80 cm.

Souvenirs importants sur le soulèvement de Saint-Domingue vu par le chef d’état-major de l’expédition Leclerc.

Ouvrage précieux qui donne les véritables causes qui ont fait perdre Saint-Domingue à la France.

Document essentiel sur le comportement militaire des noirs insurgés.

Les « Mémoires » pour servir à l’histoire de la Révolution de Saint-Domingue » publiés en 1819 par le général Pamphile de Lacroix sont une source de premier ordre pour la connaissance des événements qui se déroulèrent dans cette ile. Il ne s’agit pas du simple récit des opérations militaires vécues par l’auteur, comme on aurait pu s’y attendre, mais d’une étude générale de la révolution haïtienne qui en retrace tous les aspects : politiques, sociaux et, mais dans une mesure moindre, économiques.

Nommé officier en 1792, Lacroix fit les campagnes de la Révolution dans diverses armées. Il fut nommé général à Saint-Domingue et rentra en France après avoir passé treize mois dans la colonie. Personnage emporté, peu discipliné, ce qui lui valut d’être destitué en 1813, il se rallia à Napoléon à l’époque des Cent Jours, puis réussit à rentrer en faveur auprès du nouveau régime et fut à nouveau employé en 1820.

Il a compensé la faible durée de son séjour à Haïti en puisant des informations aux meilleures sources, notamment dans la correspondance du ministère de la Marine et les travaux de la commission d’enquête présidée par Garran de Coulon. Il a également utilisé de nombreux témoignages français et britanniques.

Son analyse est aiguë, il cerne bien notamment la personnalité de Toussaint Louverture ; comme Kerverseau, il comprend qu’il n’est pas seulement un rebelle mais qu’il veut renverser l’ordre blanc pour y substituer une société noire exclusive. Il partage en cela les vues du colonel Vincent qui avait assuré à Bonaparte qu’il ne pourrait rien obtenir par la force, qu’il fallait faire confiance à Toussaint Louverture et trouver un accommodement avec lui pour faire cohabiter une indépendance noire avec un protectorat blanc. A la Restauration, il se prononça contre le projet d’une nouvelle expédition en suggérant que la république haïtienne pourrait verser une faible indemnité en dédommagement de la ruine des plantations et en reconnaissance de son indépendance. C’est ce que fera Charles X dans son ordonnance du 17 avril 1825.

Précieux exemplaire du célèbre Conventionnel Boissy d’Anglas, son nom gravé en queue des reliures.

Voir moins d'informations

Informations complémentaires

Auteur

LACROIX