GILLIERS, Joseph. Le Cannameliste Français, ou Nouvelle instruction pour ceux qui désirent d’apprendre l’office, Rédigé en forme de Dictionnaire, contenant Les noms, les descriptions, les usages, les choix & les principes de tout ce qui se pratique dans l’Office, l’explication de tous les termes dont on se sert ; avec la manière de dessiner & de former toutes sortes de contours de Tables & de Dormants. Enrichi de planches en taille-douce. Par le sieur Gilliers, chef d’office, et Distillateur de Sa Majesté le roi de Pologne, Duc de Lorraine & de Bar.

Prix : 9.500,00 

Edition originale du Cannaméliste, célèbre ouvrage gastronomique du siècle de Louis XV.

Chef‑d’œuvre de Gilliers, chef d’office du roi de Pologne, l’un des seuls répertorié relié en maroquin de l’époque à dentelle.

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Nancy, Abel-Denis Cusson, au nom de Jesus et se vend à Lunéville, chez l’Auteur, 1751.

In-4 de 1 frontispice, (2) ff., iii pp., 238 pp., 13 pp. de table, 13 planches gravées dépliantes, pte. déch. restaurée sans manque sur 3 pl., tache en marge de la p. 149.

Plein maroquin rouge, dentelle droite dorée ornant les plats, dos à nerfs orné, coupes décorées, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure en maroquin à dentelle de l’époque.

257 x 188 mm.

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Édition originale fort rare de l’un des grands classiques de la littérature gastronomique française, ornée de 13 planches hors-texte dont Oberlé ne décrivait que la seconde édition.

L’originale de 1751 est si rare que Katherine Golden dans sa Gastronomica Bibliography ne décrit aussi que la seconde édition de 1768.

« Le Cannaméliste français est un livre très recherché, non seulement par ceux qui s’intéressent à l’histoire de la friandise et à l’art culinaire, mais par les artistes et les orfèvres qui trouvent, dans les planches signées à gauche du dessinateur Dupuis et à droite du graveur Lotha, des modèles de pièces élégantes et gracieuses du XVIIIe siècle, telles que gobelets, gobichons, verres à tiges pour monter un fruit, mettre des neiges, surtouts de table, cafetières d’argent, etc.

Ces gravures sont finement exécutées. Le frontispice, qui porte bien le cachet du siècle dernier, n’est pas signé. » (Vicaire, col. 405)

«  Un des plus fameux traités de cuisine du XVIIIe siècle. La première édition a paru en 1751. Gilliers était le cuisinier du roi Stanislas Leczinski. L’ouvrage est dédié au duc de Tenczin-Ossolinski, premier grand officier de la Maison du Roi de Pologne Mécène de la Cour d’un Nouvel Auguste ».

C’est un manuel à l’usage des débutants, avec de nombreuses recettes de confitures, pâtes, biscuits, bonbons et nougats, autant de friandises délicates pour lesquelles Gilliers a mis à contribution les travaux de ses confrères de Nancy, Cécile, Travers et Touchard.

L’ouvrage présente également un grand intérêt artistique, car inspiré par les grands ornemanistes, il renferme 1 frontispice et 13 planches dépliantes de modèles de vaisselle, verres, gobelets, surtouts de table, cafetières, pièces montées et coupes variées ». (Oberlé. Les Fastes de Bacchus et de Comus n°122).

Chef d’office et distillateur, à Lunéville, du roi Stanislas de Pologne, duc de Lorraine et de Bar, Gilliers a dédié son ouvrage au premier grand officier de la maison du souverain, le duc Ossolinski Tenczin, chef du conseil aulique, Mécène de la Cour d’un nouvel Auguste.

Dictionnaire historique des mets sucrés, le Cannaméliste tire son nom de l’ancien mot cannamelle ou canamelle, formé de canna et mel (miel), désignant le goût de la canne à sucre.

Destiné aux officiers de bouche de la cour de lorraine, le livre évoque les différents aspects de la consommation du sucre, décrit quantité de mets et propose des recettes variées.

Dans sa préface, l’auteur indique qu’il y enseigne la manière de confir toutes sortes de fruits, tant secs que liquides, & à l’eau-de-vie ; de faire tous les ouvrages de sucre qui s’y pratiquent, avec la méthode de les servir. Il y a joint la connoissance générale des cuissons du sucre, la manière de faire les Liqueurs rafraîchissantes, les Pastilles, Pastillages, toutes sortes de Neiges, Mousses, & Fruits glacés, avec la méthode de les colorer.

Cannameliste vient de cannamelle, mot par lequel les Anciens désignaient la canne à sucre, dont le goût se rapproche de celui du miel, canna et mel.

Quant aux gourmands qui recherchent plutôt les moyens de faire bonne chère que les merveilles de verrerie et d’orfèvrerie, le sieur Gilliers, dans le Cannameliste français ; leur fournira nombre de recettes aussi délicates que friandes pour satisfaire leur très respectable passion.

La belle et curieuse illustration se compose d’1 frontispice, 1 vignette en tête de la dédicace, gravée par Colin, aux armes du duc de Tenczin, et 13 planches hors texte gravées par l’artiste lorrain Lotha d’après Dupuis, non signées ; elles présentent une centaine de figures, de tables montées, surtout, gobelets, verres, pièces d’argenterie, modèles des meubles les plus appropriés au service, etc…

Tiré à petit nombre, l’ouvrage ne semble pas avoir connu de diffusion, le tirage original devant être remis en vente à Paris, 17 ans après, avec un titre renouvelé.

Précieux exemplaire, l’un des seuls répertorié relié en maroquin rouge à dentelle de l’époque.

Cet ouvrage ne se rencontre que très difficilement en première édition et dans une reliure de qualité.

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Informations complémentaires

Éditeur

Nancy, Abel-Denis Cusson, at the name of Jesus and sells at Lunéville, at the Author, 1751.

Auteur

GILLIERS, Joseph.